C’est une épave collective. C’est un péché d’orgueil, une attitude arrogante, pas une attitude appropriée à un joueur professionnel. Il reste sept matchs sur le chemin de la rédemption et quel que soit le score, nous ferons match nul après cette journée. C’est mieux qu’il y a trois mois, mais je veux que les joueurs comprennent que pour quitter l’ASSE en L1, il faut respecter le plan de jeu, se remettre au travail pendant 94 minutes. Certains ont décidé de monter haut au lieu de rester solides. Ironie du sort, on travaille toute la semaine sur le fait que Lorient est une équipe qui s’oppose et ils nous opposent. C’est la faillite, je le regrette et je l’accepte, car c’est ma responsabilité. Quand vous êtes sur la défensive, vous défendez. Dans le comportement, les comportements, on a très vite pensé qu’on gagnerait 2-0. Les comportements n’étaient pas conformes à ce que nous devions faire. Il faut trouver les arguments pour remettre les joueurs sur les rails. Les générations d’aujourd’hui sautent le jeu très rapidement. Laissez-les sauter le jeu s’ils le veulent, mais retournons au travail. Nous sommes toujours dans le combat. »