Seul événement parmi les douze candidats à l’élection présidentielle, Philip Putu ne pouvait être plus heureux d’avoir récolté les 500 parrainages d’élus nécessaires pour participer au scrutin. C’est le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, qui a officialisé, lundi 7 mars, que l’édile bordelais avait surmonté l’obstacle des présentations et pouvait boucler sa campagne. Dimanche 10 avril, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a obtenu 0,8 % des suffrages au premier tour.
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Pour le combattant trotskyste, il s’agit d’un score inférieur à ses candidatures en 2017 (1,1 % des voix) et 2012 (1,2 %) lorsqu’il avait succédé à Olivier Besanço comme candidat de l’héritier du parti Ligue communiste révolutionnaire (LCR). . “On a le sentiment d’avoir encore une fois réussi un exploit en passant par les grilles d’un filet anti-démocratique”, a déclaré Poutou, heureux de recevoir 593 parrainages, dont celui du candidat de La France insoumise Jean-Luc. Μελανχόν.
“S’il n’y a pas d’élection présidentielle, on n’écoute pas”
Depuis son entrée en campagne électorale, dans le style adopté par l’autre candidate trotskyste, Nathalie Arthaud, l’ancienne porte-parole de la CGT n’a cessé de présenter ses arguments anticapitalistes, sans réelle ambition présidentielle, mais avec une ferme intention de rendre visible la politique. de courant. le public. “la gauche. “Nous jouons la critique du système. On est là pour entendre des idées qu’on n’entend jamais, expliquait Philippe Poutou à Public Sénat le 4 avril. S’il n’y a pas d’élection présidentielle, nous n’écoutons pas. Le 21 mars, il était présent en tête du cortège qui s’était mobilisé pour assister aux obsèques d’Alain Krivine, le fondateur de la LCR et figure historique de la gauche radicale, candidat aux élections présidentielles de 1969 et 1974.
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Comme lors de la campagne 2017, l’ancien salarié de l’usine Ford de Gironde de Blanquefort, dont il a été licencié en 2019, s’est fait remarquer par ses violents coups de gueule contre ses concurrents et le gouvernement. « Parlez-vous du fasciste, du raciste, de l’accusé d’agression sexuelle ? », commence dans Léa Salame, quand la journaliste de France 2 annonce l’arrivée du candidat d’extrême droite Eric Zemmour sur le plateau de l’émission « Elysée 2022 ». “La police tue, évidemment la police tue”, a-t-il également déclaré en octobre 2021, suscitant une plainte du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, convoqué par la police nationale en mars.
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