• À lire aussi : Présidentielle française : fin de campagne à grand suspense Selon le consulat de France à Montréal, le temps d’attente était d’environ deux heures et demie pour les personnes arrivées sur les lieux à midi. Cependant, les temps d’attente, qui sont mis à jour toutes les heures, seront sous-estimés selon les témoignages recueillis par l’Agence QMI, des électeurs ayant témoigné avoir été à l’extérieur du Palais des Congrès pendant plus de deux heures, alors qu’encore très loin du moment. qui pourra voter. Plusieurs internautes se sont également emparés des réseaux sociaux pour reprocher au consulat de France d’avoir organisé le vote, déplorant les retards et la dotation en files d’attente qui ont circulé plus d’une fois. au Palais des Congrès confusion pour les personnes arrivant sur le site. Ces échecs rappellent les longues files d’attente de beaucoup qui ont été observées au consulat il y a cinq ans, lors des précédentes élections. Selon le consulat de France, un peu plus de 67 000 Français sont inscrits pour voter à Montréal. Guignol Même si elle vit aux États-Unis depuis plus de 25 ans, Natalie Depasta ne raterait cette date électorale pour rien au monde. “Cela m’intéresse de savoir quel genre de marionnette j’aurai dans la tête”, sourit le spécialiste de la médecine orientale basé en Virginie-Orientale. Son choix ce samedi était “une évidence”, assure cette femme aux lunettes qui se réjouit d’élire quelqu’un qui a “l’intérêt de la France en tête”. A l’ambassade de France à Washington, DC, où il vote, les bulletins de vote portant les noms des 12 candidats sont soigneusement alignés. Après une attente relativement courte, les électeurs sont redirigés vers quatre circonscriptions différentes. Une courte marche vers l’urne bleue, blanche, rouge et le traditionnel « votez ! Dit le personnel de l’ambassade. De nombreux électeurs passent un certain temps à photographier le drapeau tricolore agitant ce matin ensoleillé. La fierté de pouvoir participer à ce grand exercice civique, malgré les milliers de kilomètres qui séparent les Etats-Unis de la France métropolitaine, est palpable. Même si la sélection des candidats ne suscite pas toujours une grande émotion. Frédéric Barassé, chef expatrié à Washington depuis 12 ans, avoue avoir suivi “les convictions de sa famille” en France et non les siennes, jetant son bulletin dans les urnes. Un autre Français, venu en famille, affirme avoir pris sa décision “au moment” où il a voté.