Publiée le 7 avril dans la revue Science, l’étude présente les résultats d’une recherche basée, entre autres, sur l’analyse de 35 000 échantillons d’eau prélevés dans les océans du monde entier lors des missions de Tara Oceans, un voilier français destiné à la recherche scientifique environnementale et plaidoyer. Enjeux de ces missions : comprendre le rôle des virus à ARN dans les écosystèmes marins. “En dehors de leur rôle dans les maladies infectieuses humaines, nous comprenons relativement peu de choses sur les virus à ARN dans le monde. “Récemment, la courbe des découvertes a été spectaculaire et a révélé une diversité inattendue”, ont expliqué les chercheurs dans la revue Science. La nouvelle a également été rapportée par le CNRS dans un tweet : “A partir d’échantillons prélevés dans les océans du monde entier lors des missions Tara Oceans, une équipe internationale a identifié 5 500 nouvelles espèces de virus à ARN.”
Annoncé | A partir d’échantillons prélevés dans les océans du monde entier lors des missions #TaraOceans, une équipe internationale a identifié 5 500 nouvelles espèces de virus à #ARN. #CNRSocean
➡️ pic.twitter.com/S0ciyMNBvQ — CNRS (@CNRS) 8 avril 2022 Cette percée les oblige également à créer de nouveaux niveaux de classement, les cinq classes actuelles ne suffisent plus à reprocher à ces nouveaux venus.
Virus de base Selon les équipes de recherche, il existe près d’un milliard de virus à ARN dans les océans. Ils permettraient de réguler les écosystèmes marins en empêchant par exemple un organisme d’en occuper d’autres en les contaminant. Un autre effet important de ces virus pourrait être « d’empoisonner » le carbone des océans, ouvrant la voie à de nouvelles études. Ainsi, les chercheurs pourraient mieux comprendre le phénomène du réchauffement climatique et ses effets sur la planète.