“Nous nous préparons à toute éventualité, qu’il s’agisse d’une perturbation grave ou d’une perturbation complète des livraisons de gaz russe (…) Si le pire devait arriver, nous devrions être prêts.” Début juillet, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à un ajustement sur le front énergétique par rapport à la Russie. Une partie de la réponse est attendue mercredi, alors que Bruxelles s’apprête à dévoiler diverses mesures visant à réduire la consommation annuelle de gaz de l’UE d’environ 25 à 60 milliards de m3. Parmi elles : limiter le chauffage de certains bâtiments, repousser l’arrêt programmé des centrales nucléaires ou encore inciter les entreprises à réduire leur consommation.