Dans une interview au Figaro du 5 avril, Marine Le Pen a assuré qu’elle était “personnellement et politiquement prête” à gouverner la France. Cependant, ce manque d’expérience à la tête du pays pose la question de la capacité de la candidate RN à former son propre gouvernement. Un doute général démenti par le principal intéressé. “Je n’ai aucune inquiétude quant à ma capacité à former trois gouvernements si nécessaire”, a-t-il déclaré. L’articulation du gouvernement a également été étudiée. Il sera composé de « 15 ministres et plusieurs ministres des affaires étrangères qui seront affectés en mission pour six mois », a développé le candidat au second tour pour le deuxième mandat présidentiel consécutif.
Plusieurs noms ont été cités Marin Lepen aurait déjà de nombreux noms sur sa liste de collaborateurs potentiels. Au ministère de la Justice, il nommerait Jean-Paul Garraud, ancien magistrat, député européen, et issu des Républicains. En matière d’écologie, il penserait à Hervé Juvin, également député européen, qui a été décrit comme le garant d’”une écologie de la joie de vivre”. D’autres membres du Rassemblement national pourraient s’ajouter à cette liste. C’est le cas de Jordan Bardella, l’actuel chef du parti, ou encore de Franck Allisio, vice-président du groupe RN au conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Défendant la position d’un gouvernement “d’union nationale”, Marin Le Pen ouvrirait également son gouvernement à “des personnalités d’autres familles politiques qui partagent des points de convergence”.
Il n’y a pas de place pour Eric Zemour S’il avait appelé ses électeurs à voter pour Marin Le Pen après sa défaite au premier tour dimanche dernier, Eric Zemour n’aurait pas fait partie des projets du candidat de la Coalition nationale. Interrogé sur France Inter, ce dernier a affirmé que l’idée d’avoir Eric Zemmour dans son gouvernement “n’était pas envisageable”. “Il n’en veut pas et je n’en veux pas non plus.” Éric Zemmour dans l’équipe dirigeante du @MLP_officiel en cas d’élection, est-ce possible ? : “Il n’en veut pas, moi non plus, j’ai exprimé tout au long de la campagne les divergences que nous pouvons avoir” #le79Inter #Elysee2022 pic.twitter.com/8eBlbJ8y3L – France Inter (@franceinter) 12 avril 2022 Plus tard, en conférence de presse, elle a également assuré qu’elle n’emmènerait pas Marion Maréchal, sa nièce et ancienne alliée, qui a rejoint Eric Zemmour pendant la campagne. Selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, Marin Le Pen serait crédité de 46% des voix au second tour face à Emanuel Macron, qui sera réélu pour un second mandat.