Ce mercredi, le parquet national financier (PNF) a annoncé avoir ouvert la semaine dernière une enquête préliminaire pour blanchiment d’argent pour fraude fiscale à la suite d’un rapport du Sénat sur le recours à des cabinets de conseil privés par les administrations publiques en France. Invité à aborder la question lors d’une campagne électorale, Emmanuel Macron a déclaré qu’il était “très bien que des juges se saisissent d’affaires de fraude fiscale”. Et le président de la République de préciser que “le parquet n’a pas ouvert d’enquête pour recours à des sociétés de conseil mais pour des soupçons de fraude fiscale” par ces derniers. Et Emanuel Macron se dit “choqué” par ces soupçons d’évasion fiscale par des cabinets de conseil. “La réponse sera européenne après que nous aurons approuvé une réforme qui permettra d’appliquer un impôt minimum aux entreprises qui ne le paient pas dans les pays où elles font encore des bénéfices.” Le président de la République a rappelé qu’il est, selon lui, « normal de se tourner vers des sociétés de conseil quand c’est utile. On rappelle que dans les montants évoqués récemment, les 3/4 étaient liés au conseil informatique et à la cyberdéfense”. Dans un rapport publié à la mi-mars, une commission d’enquête du Sénat a noté une forte augmentation des dépenses du gouvernement en services de consultation au cours de son mandat de cinq ans. Il a également spécifiquement reproché à McKinsey de ne pas avoir payé l’impôt sur les sociétés en France pendant au moins 10 ans, apparemment grâce à une pratique d’optimisation fiscale connue sous le nom de “prix de transfert”. Le Sénat a alors annoncé avoir saisi la justice pour suspicion de parjure lors des auditions tenues par cette commission d’enquête.

Bouclier énergétique renforcé

Par ailleurs, lors de l’émission de TF1, Emanuel Macron a déclaré qu’en cas de réélection, il envisageait la création d’un bouclier énergétique renforcé en, notamment, “le maintien de la remise de 18 minutes tant que le prix du carburant risque d’augmenter”. .” En termes de pouvoir d’achat, le président a également évoqué une loi sur les dividendes. “Nous écrirons dans la loi qu’il ne peut y avoir de versement de dividendes sans prime de pouvoir d’achat aux salariés.” Enfin, les retraités pourraient voir leurs pensions revalorisées cet été au lieu du 1er janvier “en raison de l’inflation affectant leur pouvoir d’achat”.