En toute logique, Valérie Pécresse a été la première de sa famille politique à s’exprimer dimanche soir. Après avoir remercié sa circonscription et “assumé” sa part de responsabilité dans la défaite de son parti, la présidente francilienne a déclaré qu’elle voterait “consciemment pour Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée de Marin Lepen au pouvoir”. et le chaos qui en résulte. Valérie Pécresse : “Je voterai en conscience pour Emmanuel Macron pour éviter l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et le chaos qui s’ensuivrait” pic.twitter.com/YKFG4tHE5M — CNEWS (@CNEWS) 10 avril 2022 Estimant qu’il n’est pas le “détenteur des suffrages”, le candidat battu a toutefois demandé aux “électeurs de peser dans les prochains jours sérieusement les conséquences potentiellement catastrophiques” de toute option “autre que la sienne”. Une “barrière contre l’extrême droite” qui a notamment été soutenue par Michel Barnier, candidat à la primaire de droite. Au micro de France Inter lundi, ce dernier a indiqué que son vote serait “sans hésitation en faveur d’Emanuel Macron”, tout en reconnaissant “une très grave défaite pour la droite républicaine”. Un résultat jugé “terrible” pour Xavier Bertrand, qui a affirmé que seul “le bulletin Macron” pouvait “éviter le Rassemblement national”.

Un choix pas si unanime
Si de nombreux cadres ont fait leur choix de soutenir Emanuel Macron, d’autres ont, du coup, annoncé leur volonté de ne pas soutenir le candidat à la présidentielle. C’est le cas du député Eric Ciotti. Lors de son analyse, il a montré qu’il ne “se reconnaissait” pas dans la candidature d’Emanuel Macron. “Je ne le soutiendrai pas”, a ajouté le porte-parole des Alpes-Maritimes, précisant que son parti doit désormais “reconstruire et reconstruire”. Ce choix de ne pas voter pour Emmanuel Macron a également été fait par Julien Aubert, député LR du Vaucluse. “Personnellement, je dirai pour qui je vote et ce choix ne sera pas le même que celui de Valérie Pécresse”, a-t-il admis.