Comme Marine Le Pen la veille, Emmanuel Macron a interviewé Anne-Claire Kundre et Jill Bullot pendant une vingtaine de minutes. Comme son adversaire, le président sortant a tenté de s’adresser aux électeurs de gauche. “Je veux enrichir mon travail en examinant ce qui est compatible avec les propositions de ceux qui ont décidé de me soutenir et de le rendre plus fort”, a-t-il déclaré. “Il y a des choses qu’on peut aller plus loin, pour l’écologie par exemple et d’autres sujets, dans les prochains jours je vais devoir les dévoiler.” Avant de détailler certaines des propositions dont il compte s’inspirer : « L’écoconception est quelque chose dont je peux me nourrir. Les éléments des propositions concernant la qualité de l’air, de l’eau et de la mer peuvent également être intéressants.
Pour l’Europe, “fais vite”
Comment résoudre le problème de l’immigration clandestine en Europe ? Pour Emanuel Macron, la réforme de Schengen est avant tout nécessaire, “cette zone dont, surtout, il ne faut pas sortir comme le suggère l’extrême droite”, a-t-il dit. “Il faut d’abord lui donner les moyens de mieux protéger ses frontières extérieures”, a poursuivi le candidat LREM.
La réforme des retraites, avec des pincettes
Quant à son éventuel futur gouvernement, Emanuel Macron veut conserver un “esprit d’ouverture et d’unité. Ma volonté est de mettre en relation tous les talents qui ont la volonté d’agir”. Et surtout à la retraite, l’un des points chauds de cet inter-tour. Sur le sujet, le président sortant s’est montré prudent, soulignant d’abord sa volonté d’augmenter les retraites “de 4% dès cet été” et de faire passer les pensions minimales de “980 euros par mois à 1.100 euros”. “Afin de financer ces mesures de justice, il est légitime de travailler un peu plus, progressivement et intelligemment”, a-t-il ajouté. Nous allons changer l’âge légal de quatre mois par an. Ce qui veut dire qu’on atteindra 65 ans en 2031. En 2027-28, on atteindra 64 ans. Si on a réussi à rééquilibrer les choses à ce moment-là, on pourra souffler”.
Quelle sera sa voiture demain ?
Face à l’urgence climatique, le candidat LREM a été prié de commenter sa voiture demain. A ce sujet, Emmanuel Macron veut privilégier les hybrides et les électriques, produites en France : “Je veux un système de leasing où l’on paie moins de 100 euros par mois pour un système électrique. C’est bon pour le climat, c’est bon pour l’industrie”. , est bon pour le pouvoir d’achat.” Le président sortant a également défendu son bilan sécuritaire. “Nous avons recréé 10 000 postes de police et de gendarmerie”, a-t-il déclaré. Nous allons continuer à investir : réemploi, réaménagement des horaires de travail pour une plus grande présence sur le terrain et rééquipement des forces de l’ordre. Emanuel Macron promet aussi plus de moyens de justice avec “8.500 magistrats et personnels judiciaires supplémentaires” pour parvenir à “zéro impunité”. Enfin, le candidat LREM a annoncé vouloir “continuer à baisser les impôts sur ce mandat” tout en “remboursant la dette”. Deux missions selon lui sont compatibles à condition de poursuivre la “réduction du chômage” et la réalisation “d’économies d’Etat par la numérisation, la simplification et la suppression de la bureaucratie”.