• A lire aussi : André Boisclair prend le chemin de la prison “S’il avait été reconnu coupable à l’issue d’un procès, la peine aurait été plus sévère, mais ici, on évite un procès, on évite de faire témoigner les victimes, et finalement, deux ans moins un jour, c’est un peine qui est quand même grave.” , plaide Me Walid Hijazi, dans une interview à LCN. Le plaidoyer de culpabilité d’André Boisclair a joué un rôle dans la détermination de sa peine. « Admettre sa culpabilité est la première étape de la réhabilitation. On a admis notre culpabilité, on admet les éléments de l’infraction, donc dans ce cas, comme dans tous les cas, ça pèse lourd quand vient le temps d’apprécier les circonstances aggravantes et les circonstances atténuantes”, explique l’avocat. Cette phrase démontre aussi que le statut d’André Boisclair comme politicien et représentant du Québec à New York ne le protégeait pas. “Nous sommes tous égaux devant la loi. […] En fin de compte, il y a de toute façon une résolution où les avocats ont travaillé dur et où le tribunal reconnaît ce travail et approuve une proposition individuelle et proportionnée à la situation », dit-il. Regardez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.