“Ne traitez pas le retour sur investissement», pouvait-on lire sur l’énorme typhon madrilène avant le début de ce quart de finale. Une façon de dire qu’au Bernabéu, il faut s’incliner. Chelsea a fait le contraire, ont témoigné le géant madrilène et son public. De la première période jusqu’à l’entame du dernier quart d’heure, c’était un Real amorphe, dépassé, sans idées et sans leader qui semblait voué à l’enfer. Ligue des champions La feuille de triche : ce n’est plus un miracle, c’est une compétence IL Y A 2 HEURES Benzema, Cande, Camavinga : Comment les Français ont mis fin à la partie Nous sommes habitués à souffrir Et puis Montrich a redonné espoir à tout un peuple grâce à une baguette magique dont il a le secret. Les dieux du football avaient une nouvelle fois choisi leur camp, celui du Real. Cette fois, le héros n’est pas grec mais plutôt français en la personne de Karim Benzema, venu crucifier Chelsea une bonne fois pour toutes et faire de cette nuit déjà mouvementée une légende. Dans les tribunes, le silence angoissé a fait place à une douce euphorie et au dernier coup de sifflet, c’est l’hymne du club qui a repris, a capella, le public local. “Franchement c’est fou», a avoué un Edouardo Camavinga captivé par une telle ambiance.C’est incroyable de vivre une autre nuit comme celle-ci au Bernabéureconnu Nacho au micro de Movistar. Avec une autre réaction folle de l’équipe pour notre qualification en demi-finale. C’est comme affronter le PSG, ça fait frissonner à chaque fois qu’on vit une telle soirée au Bernabéu“. Mais comment font-ils à chaque fois ? Dans cette question, Luka Modric a tout expliqué : une foi inébranlable en leurs qualités, une foi aveugle dans le destin victorieux de ce Real. “Nous avons souffert, mais nous ne l’avons pas laissé jusqu’à la finestime le Croate. Même avec 3-0, on n’a pas fait un mauvais match, mais Chelsea a fait ce qu’il a pu et on a continué à se battre, on savait qu’on pouvait renverser la vapeur. L’entraîneur a fait quelques bons changements qui ont bouleversé le match. On est habitués à souffrir, ça nous est arrivé souvent : Bayern, Juve, Ajax, Schalke… et cette nuit en est une autre“.

10 moitiés en … douze ans

Une émotion que Nacho a confirmé au club dès l’âge de 11 ans. “C’est le Réal Madridil a dit. On nous a appris depuis l’enfance qu’il ne faut jamais abandonner. Le passage en finale est dans l’ADN de ce club. Nous l’avons prouvé une fois de plus à notre siège, avec nos supporters. L’objectif a été atteint. Le Real est prêt à se battre avec n’importe qui, il faut toujours croire en cette équipe, car même si on ne passe pas, on donne tout à chaque fois sur le terrain.“. Le résultat est une cohérence ininterrompue au plus haut niveau. Pour la 10e fois en 12 ans, le Real verra le dernier carré de C1. Même s’il s’agit de courant alternatif, même s’il dépend presque exclusivement de guerriers âgés mais toujours magiques. Mais si Madrid est encore vivant, c’est un peu grâce à la magie. Celle du Bernabéu dont Carlo Ancelotti ne se lasse pas. “Comment s’explique cette magie du Bernabeu ? Il est très difficile de mettre des motsexpliqué à Sky Italia. Quelque chose se passe lorsque vous entrez dans cette étape. Le public, les joueurs… Qui aurait pu imaginer qu’on irait 0-3 ? Je l’ai cru. Parce que le Real Madrid ne meurt jamais“. Ligue des champions Une autre tête: le but de Benzema qui envoie Madrid en demi-finale en vidéo 3 HEURES AVANT Ligue des champions INCASSABLE! 3 HEURES AVANT