Le douloureux. Yannick Jadot n’a obtenu que 4,7% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle, selon les dernières estimations d’Ipsos. C’est moins que les 5% requis pour voir sa campagne remboursée par l’Etat. Maintenant, la question pour les écologistes est : où trouver l’argent ? Dans son allocution à La Bellevilloise dimanche soir, l’eurodéputé a présenté une première pièce. “L’écologie a besoin, dès ce soir, de votre soutien financier pour poursuivre ses combats essentiels. il a déclaré. Je vous invite à vous rendre sur le site “Soutenez les écologistes” pour faire un don”. Un appel étrange et assez inhabituel pour un candidat perdant aux portes du second tour.

La rage des électeurs de gauche

Et pour cause, la préparation de l’élection présidentielle coûte (très) cher. Déplacements et visites dans toute la France, meetings, impression des documents électoraux… Pour un candidat qui s’arrêtera au soir du premier tour, l’Etat fixe une dépense maximale de 16 millions d’euros. Les verts sont moins gourmands. Au début de sa campagne, Yannick Jadot a imaginé un budget global “8 à 10 millions d’euros”. Mais après la demande de Jadot, les réactions n’ont pas tardé à venir sur les réseaux sociaux. Et ils sont très violents. Les internautes l’accusent, quasi unanimement, de bloquer la course de Jean-Luc Mélenchon au second tour par moins d’environ 2% de Marine Le Pen. Les deux candidats de gauche partagent une forte sensibilité écologique. « Quel dommage Yannick Jadot, tu vomis »fermer les ongles. “Honte. C’est à cause de vous et de votre misérable campagne où T’as passé ton temps à cracher sur Melanson que la gauche a perdu ce soir. Alors tes cadeaux, tu peux les mettre là où je pense”, dérange un autre. Ce phénomène n’est pas isolé. De telles insultes se sont propagées par milliers sur Twitter et Instagram notamment. D’autres savaient comment garder leur sang-froid et juste le montrer “verrouiller” Où “L’audace” par Yannick Jadot. “Je lui en veux, je suis en colère”, restera comme le message du soir contre Yannick Jadot. La scission de la gauche pendant la campagne semble se poursuivre avec défaite.