Réclame à nouveau une réforme constitutionnelle, qui a été contrecarrée durant son mandat actuel, avec « plus de proportionnalité, pour une meilleure représentation des forces politiques à l’Assemblée », « pour une responsabilité politique mieux consolidée » ou encore « pour la restauration du pouvoir » dans les la souveraineté “. , une formule souvent utilisée par un certain Jean-Luc Mélenchon. Afin de mettre en œuvre cette réforme des institutions, M. Macron souhaite “la mise en place d’un comité interpartis qui soumettra aux deux assemblées une proposition de réforme de la Constitution”. Le président sortant a également critiqué la volonté de Marine Le Pen de modifier la Constitution directement par référendum. “Avec un référendum, nous pouvons changer le domaine du droit, mais pour changer la Constitution par un référendum, il doit y avoir un vote des deux organes”, a-t-il déclaré. Mme Lepen confond deux choses : aller vers le peuple et ne pas respecter la Constitution. “Quand il dit ‘je vais changer la Constitution’ sans respecter les règles… Folie ! “, a débuté. “Quand on a une Constitution, on respecte les règles, sinon on ne souscrit plus à des textes qui nous dépassent. « Sinon on change les choses de sa main, on manipule », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, alors que Mme Le Pen assumait sa volonté de ne pas inviter certains journalistes à ses conférences de presse, notamment dans celles du “Quotidien”, M. Macron “a dénoncé le début d’un virage autoritaire” de la candidate d’extrême droite. “Malgré tous ses efforts, le vrai visage de l’extrême droite revient”, a-t-il prévenu.