Le contenu
En direct Anna Villechenon et Alexandre Priam
Image de couverture : Cette photo prise et publiée le 19 juillet 2022 par le Bureau de presse de la présidence turque montre le président Recep Tayyip Erdogan et le président iranien Ebrahim Raisi à Téhéran. MUSTAFA KAMACI / AFP
Six personnes ont été tuées lors d’un attentat à la bombe lundi 18 juillet à Toretsk, dans l’est de l’Ukraine. Selon des responsables locaux, un obus a touché un immeuble à Toretsk, une ville d’environ 30 000 habitants dans la région de Donetsk, l’une des deux provinces du Donbass que Moscou tente de conquérir entièrement. Le sud de l’Ukraine a été bombardé dans la nuit de dimanche à lundi. Le maire de Mykolaïv, Oleksandr Senkevich, a écrit sur Telegram : « Un autre bombardement massif de Mykolaïv. De fortes explosions se font entendre. Une dizaine ont été entendus à ce jour. » Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié des décrets dans l’après-midi du dimanche 17 juillet, limogeant le chef du puissant service de sécurité intérieure ukrainien, le SBU, ainsi que le procureur général. Dans un message diffusé sur Telegram, M. Zelensky explique avoir licencié ces hauts fonctionnaires en raison de la coopération avec la Russie de plusieurs membres de leurs services. Dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine, les forces russes sortent “probablement de la pause opérationnelle” qu’elles avaient annoncée il y a huit jours pour se regrouper, indique l’ISW, l’Institut pour l’étude de la guerre, basé aux États-Unis. Les troupes de Moscou ont mené “une série d’attaques au sol”, “encore à petite échelle” et “en grande partie infructueuses” dans l’oblast de Donetsk, au nord-ouest de Sloviansk, au sud-est de Bakhmut et au sud-ouest de la ville de Donetsk, a-t-il ajouté. Les attaques russes dans le Donbass restent “réduites”, confirme le ministère britannique de la Défense, les combats sont concentrés à Shiversk et Bakhmut. Depuis leur départ de Lyssytchansk début juillet, les troupes ukrainiennes ont “raccourci” leur ligne de défense, leur permettant de “concentrer” leurs forces “contre des attaques russes réduites et ont contribué à réduire l’élan russe”, selon le ministère britannique de la Défense. Il n’y a pas d’estimation globale des victimes civiles du conflit. L’ONU a dénombré près de 5 000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé. Pour la seule ville de Marioupol, dans le sud-est, qui est tombée en mai à l’issue d’un terrible siège, les autorités ukrainiennes ont fait un bilan de 20 000 morts. Sur le plan militaire, des sources sécuritaires occidentales rapportent désormais qu’entre 15 000 et 20 000 soldats russes ont été tués. Kyiv a fait état d’au moins 10 000 morts parmi ses troupes. Pas de statistiques indépendantes disponibles. Plus de six millions d’Ukrainiens sont déplacés à l’intérieur du pays, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Ils font partie des quelque 5,5 millions d’Ukrainiens qui ont été enregistrés comme réfugiés dans d’autres États européens depuis le début de l’invasion.
Retrouvez notre live d’hier ici. Retrouvez tous nos articles, analyses et reportages sur la guerre en Ukraine Réel. La Corée du Nord reconnaît l’indépendance des territoires pro-russes dans l’est de l’Ukraine Plateforme. “Le patrimoine urbain de l’Ukraine est gravement menacé par le retour de la guerre totale” Reportage. Dans la ville d’Hostomel, sur les traces des “loups” tchétchènes Plateforme. Robert Bell, professeur de management : “L’UE pourrait produire suffisamment de biométhane pour remplacer le gaz russe” Décryptage. Le grand rabbin de Moscou tire la sonnette d’alarme Reportage. Au Festival international du journalisme de Couthures : la guerre, un sujet trop sérieux uniquement pour les journalistes ? Podcasts. Poutine contre l’Occident : qui gagnera la longue guerre des nerfs ? La carte de la guerre en Ukraine, au jour le jour