Depuis Port de Lers, le premier des neuf cols à gravir dans les Pyrénées entre mardi et jeudi, le leader de la Team DSM a reculé. Au pied du Mur de Péguère, il avait rejoint le groupe des favoris, mais sur cette deuxième ascension, aucun miracle ne s’est produit. Tombée des premières rampes, Bardette a vécu”un procès“.”à PéguèreIl dit, J’étais dommage à voir, allant jusqu’à 5 km/h. Alors c’était, j’ai essayé de ne pas lâcher prise mais je ne pouvais pas garder un rythme élevé et régulier.” Le Tour de France Le discours du tour : Peyragudes ou Hautacam, où Vingaard sera-t-il le plus menacé ? IL Y A 3 HEURES Heureusement pour lui, dans son malheur, il a pu compter sur le soutien de trois de ses coéquipiers en finale, Andreas Leknessund, Chris Hamilton et Nils Eeeckhof. Bardet est revenu plus de trois minutes et demie à Vingaard, Pogacar, Thomas, Quintana ou encore Gaudu à Foix, mais sans ce soutien, le débours aurait été bien plus important. Ou pire:”Je tire mon chapeau à tous mes coéquipiers qui étaient là au début puis à la fin à Niels, Andreas et Chris. Sans eux, je ne pense pas avoir terminé la scène.” Bardet : “J’étais très fébrile, c’était une épreuve” J’avais des maux de tête. Ma tête battait, mes tempes battaient. Le plus terrible dans tout ça, c’est que le Brioude local a “il n’a rien vu venir“. Le coup de pied en bambou a atterri sur lui sans avertissement.”Je me sentais frais, bien, ce matin, mais dès qu’il y a eu les premières accélérations j’ai complètement perdu pied, complètement inconnu, observe-t-il un peu hébété. Ce n’est pas quelque chose auquel je suis habitué, donc c’est difficile à supporter. Mais je ne me sentais vraiment pas bien.” La chaleur ? Fatigue; Ses raisons lui échappent. En revanche, il sentit les conséquences passer. “Je ne sais pas pourquoi… C’était même pas les jambes, j’étais complètement perdu, poursuit le grimpeur français. Je n’avais rien, j’étais hyper fébrile, je n’arrivais pas à accélérer. J’étais accro, totalement foutu. J’avais des maux de tête. Ma tête battait, mes tempes battaient. J’ai eu des frissons. J’étais coincé complètement cuit.” Le bonnasse, Romain Bardet a eu un peu de mal à planifier l’avenir. Digérer d’abord. Réfléchissez, alors. “Je vais essayer de me reposer déjà, il a dit. J’avais un niveau assez solide dès le début du Tour puis tout s’est effondré. J’ai pris un gros coup, il va falloir que je me remobilise rapidement. 15 jours, ce qui n’était pas trop mal, alors j’espère que ce n’est qu’un jour et que je pourrai récupérer. espoirMais difficile d’être optimiste après une journée aussi cauchemardesque, même si, mercredi, le Tour atteint le plateau de Peyragudes, où il avait signé peut-être la plus large victoire de sa carrière il y a cinq ans. Bardet décolle, Froome zigzague : Peyragudes, une rampe inoubliable Le Tour de France Wingegaard déborde de confiance : “Pogacar attaquera tous les jours et je le suivrai tous les jours” IL Y A 3 HEURES Le Tour de France Onteniente : “La tournée, c’est la France des jours heureux” IL Y A 5 HEURES