• À lire aussi : La CAQ donne son feu vert inconditionnel au tram • Lire aussi : Feu vert inconditionnel pour le tram : “le premier ministre a décidé” • A lire aussi : Après le tram, le 3e maillon, assure François Legault Si le tramway doit être installé en surface, dans le secteur Cartier (entre les boulevards De Bourlamaque et De Salaberry) sur un tronçon d’environ 500 mètres, il n’y a qu’une seule option au menu : la voie publique, à 20 km/h, où les véhicules vivront dans la même voie que les cyclistes et les piétons.
C’est le scénario privilégié par le gouvernement Marchand depuis le début, qui a gagné sa confrontation avec le gouvernement, malgré les départs intempestifs de certains ministres locaux qui s’opposaient à cette vision. Le ministre Éric Caire avait même reproché à la ville de “contaminer l’existence” des automobilistes avant de prendre sa retraite.
Une recommandation par défaut ? Le décret environnemental laisse toutefois entendre qu’il s’agit d’une recommandation par défaut, car le ministère ne dispose pas d’informations suffisantes sur les effets des deux autres variantes initialement proposées par la Ville de Québec. Les deux autres scénarios, abandonnés par le Bureau de projet, permettaient de maintenir au moins une voie à l’est ou deux voies pour véhicules seulement. Cependant, ces scénarios entraîneraient l’abattage d’un grand nombre d’arbres à René-Lévesque.
“Dans le cas d’une introduction superficielle à cette section, compte tenu du niveau d’information insuffisant pour évaluer l’impact et les mesures d’atténuation des variantes d’aménagement 2 et 3 dans les documents visés à la condition 1, ces deux variantes ne peuvent être faites”, a-t-il déclaré. a déclaré le Ministère de l’Environnement, qui oblige donc la Municipalité à procéder à la voie publique.
Tunnel plus long dans le centre-ville Le décret voté en conseil des ministres laisse toutefois la porte ouverte à un autre scénario afin d’éviter celui de la voie publique : un tunnel plus long en centre-ville vers le boulevard des Érables. Le tram doit actuellement circuler sous terre, soit 1,8 km entre l’avenue Turbull dans la Haute-Ville et le Jardin Jean-Paul-L’Allier à Saint-Roch.
«Concernant la construction de la partie de son projet située entre l’avenue des Érables et le boulevard Turnbull, la ville de Québec peut réaliser le scénario initial incluant une entrée souterraine», peut-on lire.
Cependant, le coût d’une telle option a déjà freiné l’enthousiasme du bureau de projet. La municipalité a dû choisir, malheureusement, un tunnel “court” dans le secteur de la Colline du Parlement en raison de contraintes budgétaires. Le budget du projet de tramway, rappelons-le, est déjà passé de 3,3 milliards de dollars à environ 3,9 milliards de dollars.