Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). La voie publique sur le boulevard René-Lévesque, entre la rue Salaberry et la rue Bourlamaque, consiste en un tramway au centre de la rue avec des voies de chaque côté où piétons, cyclistes et automobilistes cohabiteraient. Photo : Québec Quant à la construction de la partie de son projet située entre l’avenue des Érables et le boulevard Turnbull, la ville de Québec peut réaliser le scénario original incluant une entrée souterraine, peut-on lire. En cas d’introduction superficielle à cette section, compte tenu du niveau d’information insuffisant pour évaluer l’impact et les mesures d’atténuation des variantes d’aménagement 2 et 3 dans les documents visés à la condition 1, ces deux variantes ne peuvent être réalisées.

couper des arbres

Les variantes 2 et 3 sont les scénarios où il n’y aura qu’une seule voie disponible pour les automobilistes vers la Colline du Parlement ou une voie réservée aux automobiles dans chaque direction. Ces deux options entraîneraient la coupe d’un plus grand nombre d’arbres. Selon une source gouvernementale, il faut toutefois nuancer. Le Département maintient ce script par défaut en raison du manque d’informations. Le choix du tram choisi par la ville de Québec réduira le nombre d’arbres qui devront être abattus le long du boulevard René-Lévesque, souligne le MELCC (archives). Photo : Radio-Canada / Éric Careau Le ministère accepte également le scénario du grand tunnel, c’est-à-dire que l’entrée souterraine sera prolongée jusqu’à la rue des Érables. C’est le scénario initial que la Municipalité a dû abandonner en raison du coût. Cette restriction est devenue une opportunité de régénération, selon ce qu’a déclaré le directeur du bureau de projet lors de la séance plénière à la mairie en mars dernier.

Différents points de vue

Si le ministère de l’Environnement s’appuie sur la voie publique, il n’a manifestement pas eu l’appui du ministère des Transports. Il y a deux semaines, le ministre François Bonnardel a déclaré que le tram devait se faire sans la voie publique. Il l’a mis comme condition. Il est maintenant complètement hors du radar. François Bonnardel, ministre des Transports, 21 mai 2021. Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers Le gouvernement a donné tous les pouvoirs nécessaires, précisant que le maire de Québec, Bruno Marsad, devrait solliciter davantage de soutien pour le projet.

Fin des hostilités ?

“C’est une excellente nouvelle”, a déclaré le maire de Québec avec un sourire. “Nous arrivons à une conclusion qui est évidente. Il en est de même avec le Ministère de l’Environnement. »
Bruno Marsad ne sait pas si le ministère avait demandé des informations complémentaires sur les trois scénarios avant d’en écarter deux. “Je serais curieux de savoir ce qu’ils aimeraient savoir d’autre”, a-t-il ajouté. Le maire de Québec n’a été informé de la position du ministère de l’Environnement que vendredi matin.
“Cela m’inspire que le chemin commun était le bon choix. » – Un extrait de Bruno Marchand, maire de Québec De plus, dans son arrêté, le ministère permet à la Ville de revenir à son projet initial, celui d’un grand tunnel qui passerait sous le quartier Montcalm sur la rue des Érables. Cette possibilité est totalement rejetée par le maire. “Non,” dit-il catégoriquement.
Revenir au premier signifierait au moins quatre mois de travail pour le Project Office et un compte d’environ 350 millions de dollars de plus.

Autres termes

Au total, le décret environnemental contient 18 conditions. Pour l’essentiel, cela comprend la surveillance de l’effet du bruit pendant la période de travail. La Municipalité devra également fournir des comptes pour les 10 premières années après le début de l’exploitation. Le ministère demande également à la municipalité de mesurer les effets psychosociaux du bruit, notamment dans le secteur de Pie-XII, le long d’Hydro-Québec. Une attention particulière devra être portée aux travaux aux deux extrémités du tunnel dans les secteurs Montcalm et Saint-Roch. Pour le bruit, mais aussi pour la poussière qui sera rejetée dans l’air du fait du chantier. D’autres conditions concernent la plantation d’arbres et la restauration des zones humides. La municipalité devra également émettre un autre arrêté environnemental, en décembre, pour le tronçon de route entre le pôle Saint-Roch et D’Estiauville.