Pourtant, environ “3.000 personnes” du Pyla-sur-Mer, soit “les trois quarts” des habitants de ce quartier de La Teste-de-Buch pourront regagner leur domicile “à partir de 17 heures”. Seuls ceux qui habitent au-dessus de la préfecture 218, qui se situe au nord de la Dune du Pilat, sont intéressés. “Pour réintégrer les populations, il nous faut encore un peu de patience, au moins quelques jours”, a prévenu Fabienne Buccio. Au total, 36 750 habitants et vacanciers ont dû quitter en urgence les secteurs de La Teste-de-Buch et Landiras pendant 10 jours. “Les feux n’avancent plus, il n’y a plus de front de feu, ce mur de flammes qui [avance] sous l’influence du vent et qui crée des oscillations de feu”, a déclaré dans la matinée le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du Sdis 33.

Lutte contre les rachats

Cependant, “nous ne considérons pas le feu comme rétabli car nous ne sommes pas encore sûrs qu’une reprise significative ne relancera pas le feu et son évolution”, a-t-il ajouté avant d’assurer que les deux feux sont considérés comme “limités”. Sur le trajet du feu il y a encore des « fumeurs », des points incandescents incandescents qui fument et qui peuvent faire rallumer le feu s’ils ne sont pas refroidis. Pompiers et forestiers ont poursuivi leur travail de “protection des points sensibles”, notamment par la création et la consolidation de bermes – de longues bandes de terre rasée qui ne laissent apparaître que le sable – et le traitement des bordures. La sécurisation des campings endommagés se poursuit également pour “récupérer toutes les bonbonnes de gaz” retrouvées dans l’épave, selon la préfecture. Jeudi, 2 000 pompiers se mobilisaient encore, appuyés par quatre Canadairs, dont les effectifs en rotation ont été réduits ces dernières heures, deux Dash et un hélicoptère bombardier PUMA de la Sécurité publique.