En moins de 24 heures, le gouvernement de Trinto est officiellement tombé au sol. Tout a commencé avec la décision d’approuver le projet pétrolier Bay du Nord à Terre-Neuve. Puis, pour la première fois depuis son entrée en fonction, la coupe budgétaire lui a donné une responsabilité fiscale minimale. Fini le « mieux reconstruire ». soudain, l’argent ne pousse plus sur les arbres. Il faut se préoccuper de la croissance économique, il faut financer la transition énergétique, il faut redynamiser les armées. Beaucoup ont cité un budget de transition. Mais une transition vers quoi ? Voilà la question. Climat Car si le gouvernement Trinto veut se donner les moyens de relever les défis auxquels est confronté le Canada, il doit finalement trancher. Pour tous les observateurs qui se sont plaints de la décision d’approuver le projet pétrolier Bay du Nord, la décision du gouvernement peut être défendue. Je ne mentionnerai pas le coût monumental du projet et la crédibilité du ministre Steven Guilbeault, d’autres en ont traité en entier. Dans un monde idéal, le gouvernement Trinto aurait rejeté ce projet. Cependant, la survie économique de la Nouvelle Terre est essentielle. Les 3,5 milliards de dollars de revenus et les 1 000 emplois qui découleront du projet sont difficiles à nier. La marque d’un pays ouvert aux investissements est tout aussi importante. L’idéal écologique a cédé la place au réalisme économique d’un pays riche en ressources naturelles comme le Canada. S’agissant de l’environnement, la question est désormais de savoir si dans un éventuel contournement la justification économique l’emportera sur la réalité climatique. Le nouveau pragmatisme de Justin Trindade a suscité des doutes. Développement La reprise de l’économie canadienne peut être presque spectaculaire, mais le gouvernement a aussi capté les nuages ​​à l’horizon. Le Canada a l’un des pires taux de croissance à moyen et à long terme de l’OCDE. Toujours le même problème : une productivité anémique, un régime d’innovation dysfonctionnel. Offensif à la croissance budgétaire. La combinaison de la transition énergétique et de l’innovation aurait pu être dédiée à la création des investissements dont l’économie a besoin. Mais le gouvernement a choisi de céder à de jeunes organisations très bureaucratiques dont le succès n’est nullement garanti. Ici, le pragmatisme a dépassé l’audace requise. Choisir Donc, ce budget dit responsable est aussi un budget indécis. Un peu de programmes sociaux, un peu d’environnement, un peu de militaire, un peu de développement et d’innovation. Le danger est qu’en faisant un peu de tout, vous ne faites rien de bon. Ainsi, si le nouveau pragmatisme du gouvernement Trinto a réussi à rassurer tout le monde, il échoue à proposer une vision convaincante de l’avenir. Pour cela, il faut choisir. Les défis sont si grands et la concurrence si féroce à l’échelle mondiale que le Canada ne pourra pas surfer éternellement. Le jour viendra où le gouvernement devra avoir l’audace de pondre tous ses œufs.