(Washington) Donald Trump s’en est pris au comité de la Chambre enquêtant sur l’attentat du 6 janvier 2021 contre Capitol Hill par ses partisans, le qualifiant de “tribunal de pacotille” et répétant, sans preuve, que la présidence de 2020 lui avait été “volée” . Publié à 9h58 Jeudi après-midi, lors d’une audience aux heures de grande écoute, ce panel l’a accusé d’avoir “manqué à son devoir” lors de l’attaque et a décidé qu’il devrait être tenu légalement responsable. Montrant qu’il avait suivi la réunion de près, l’ancien président a riposté dans la soirée avec une série de messages colériques sur le réseau social Truth Social, lancé comme une alternative à Twitter après l’interdiction de Blue Bird par la plateforme. Le républicain, qui flirte avec l’idée de briguer la présidence en 2024, a dénoncé les “mensonges et fausses déclarations” de ce comité “corrompu et hautement partisan”. Il s’est notamment demandé pourquoi le groupe d’élus n’avait pas demandé aux services secrets de confirmer ce qu’avait dit un ancien membre du personnel de la Maison Blanche, qui affirmait que le président avait tenté de prendre le volant d’une voiture à un officier pour tenter de s’unir les manifestants le 6 janvier. « Parce qu’ils connaissent la réponse et qu’ils ne l’aiment pas. Un tribunal des ordures ! “, a-t-il tonné. L’élection présidentielle de 2020 a été “truquée” et “volée à moi et à notre pays”, a-t-il répété, alors même que ses multiples contestations judiciaires prétendant prouver la fraude ont été rejetées par les tribunaux. “Les États-Unis se dirigent vers la catastrophe. Suis-je censé être heureux ? “, il ajouta. Il s’est également attaqué à l’une de ses bêtes noires : Liz Cheney, la seule républicaine du comité avec Adam Kinzinger, qu’il a qualifiée d’”échec”. L’audience de jeudi après-midi a été consacrée à la journée du 6 janvier 2021 telle que Donald Trump l’a vécue “minute par minute”. Le comité lui a reproché d’avoir suivi, pendant trois heures, la vague de violence de ses partisans sans réagir, en “manquement à son devoir de commandant en chef”. Les manifestants visaient à bloquer la certification de la victoire de l’adversaire démocrate de M. Trump, Joe Biden, à l’élection présidentielle de 2020.