• Lisez aussi : [EN DIRECT] 49e jour de la guerre en Ukraine : voici tous les derniers développements Lire aussi : Biden annonce une nouvelle aide militaire massive à l’Ukraine À lire aussi : Macron refuse de dénoncer un “génocide” en Ukraine “très blessé” pour Zelensky Dans le même temps, l’ONU a déclaré qu’un “cessez-le-feu général” à des fins humanitaires ne semblait pas “possible pour le moment” et que l’ONU attendait toujours la réponse de Moscou à des propositions spécifiques d’évacuation des civils. “Nous assistons à des tentatives de sabotage et à des frappes des forces ukrainiennes sur des cibles situées sur le territoire de la Fédération de Russie”, a déclaré Igor Konashenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. “Si de tels incidents se poursuivent, l’armée russe frappera les centres de décision, y compris Kiev, ce que l’armée russe a jusqu’à présent évité de faire”, a-t-il déclaré. A Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, “les restes des unités ukrainiennes et des (régiments) nazis Azov présents dans la ville sont bloqués et privés de la possibilité de sortir du siège”, a également déclaré Konashenkov. La Russie venait d’annoncer la reddition de plus d’un millier de soldats ukrainiens dans cette ville portuaire stratégique dont les forces assiègent et bombardent depuis plus de 40 jours. “Il n’y a pas d’autres médecins” Les bombardements se poursuivent également dans l’est de l’Ukraine, tuant sept personnes au cours des dernières 24 heures à Kharkov, une ville du nord-est également assiégée par les Russes depuis le début de l’invasion. Kiev a appelé la population de ces zones à partir dès que possible, craignant une offensive russe imminente à grande échelle pour prendre le contrôle total du Donbass, qui est partagé par les troupes ukrainiennes et les ennemis séparatistes pro-russes depuis 2014. L’Ukraine a toutefois prévenu qu’aucun corridor humanitaire ne serait ouvert mercredi, les Russes ayant “bloqué des bus” et “violé le cessez-le-feu” dans certaines zones, rendant la situation “dangereuse”. Kiev a annoncé mercredi avoir touché le croiseur russe Moskva en mer Noire avec des missiles. “Ça brûle avec intensité. À présent. “Même avec cette mer agitée, il est impossible de savoir quand ils pourront obtenir de l’aide”, a déclaré à YouTube un conseiller du président ukrainien Oleksiï Arestovitch, ajoutant que “510 membres d’équipage” étaient à bord. Ces allégations ont été immédiatement invérifiables par l’AFP à partir d’une source indépendante. Jusqu’à présent, aucun incendie n’a été signalé sur un navire militaire par les agences de presse russes. Les analystes disent que le président russe Vladimir Poutine, plongé face à la résistance ukrainienne féroce, veut assurer une victoire dans le Donbass avant le défilé militaire du 9 mai sur la Place Rouge, qui marque la victoire soviétique sur les nazis en 1945. A ce sujet, le chef de l’une des deux “démocraties” séparatistes pro-russes déclarées unilatéralement dans ce vaste bassin minier, Leonid Passechnik, a affirmé mercredi que ses troupes contrôlent désormais “80 à 90%” de la région de Louhansk, une priorité. . Objectifs du Kremlin. “Il n’y a plus de médecins, plus d’infirmières et toutes les pharmacies sont fermées”, a déclaré à l’AFP un homme de 70 ans. Moscou a déclaré fin mars qu’il concentrerait ses efforts sur le sud et l’est. scène de crime” L’Ukraine est devenue une véritable “scène de crime”, pour sa part, qui a été jugée mercredi à Boutsa, près de Kiev, par le procureur de la Cour pénale internationale, le Britannique Karim Khan. “Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de croire que des crimes sont commis dans le cadre de la compétence de la Cour. “Nous devons briser le brouillard de la guerre pour découvrir la vérité”, a-t-il déclaré aux journalistes sur le site, devenu un symbole des horreurs du conflit. Et ce après que des centaines de corps, selon les autorités ukrainiennes, y aient été découverts fin mars, la Russie dément de son côté tout abus en Ukraine. Autour de la capitale comme ailleurs, les autorités ukrainiennes disent quotidiennement qu’elles trouvent des corps dans des zones dont les Russes se sont retirés. Dans un village au sud de Kherson, une ville proche de la ligne de front, sept personnes ont été abattues par des soldats russes dans une maison qu’ils ont ensuite fait sauter pour cacher le crime, a indiqué mercredi le bureau du procureur général ukrainien. Dans l’est du Dnipro, l’adjoint au maire, Mikhail Lyssenko, a déclaré que les corps de plus de 1 500 soldats russes que “personne ne veut récupérer” reposaient dans les morgues de cette grande ville industrielle. A Washington, DC, Joe Biden a accusé Vladimir Poutine pour la première fois mardi de “génocide” en Ukraine. Un mandat du Premier ministre canadien Justin Trinto dès le lendemain, à l’opposé du chancelier allemand Olaf Soltz et du président français Emmanuel Macron, dont le refus a été qualifié de “très douloureux” par M. Zelensky. Le président polonais Andrzej Duda, en visite à Kiev, n’a pas utilisé le terme “génocide”, mais a accusé la Russie de “terrorisme” et de “cruauté”. “Ce n’est pas la guerre, c’est le terrorisme. Si quelqu’un envoie des avions et des soldats bombarder des zones résidentielles et tuer des civils, ce n’est pas la guerre. “C’est de la cruauté, du vol, du terrorisme”, a-t-il dit.