Cet Ivoirien est poursuivi pour des actes de viol sur sa femme, des actes de torture et de barbarie sur deux de ses enfants, et des actes de violence sur tous ses enfants et ses trois enfants. Les événements se sont déroulés à Nogaro, à l’ouest du département, en 2020 et 2021. “Les révélations sont venues d’un des camarades en fuite”, a déclaré à l’AFP le procureur général adjoint Franck Didier, ajoutant que l’homme avait été placé en garde à vue mardi puis en garde à vue jeudi. Décrivant “un cadre fort de violences conjugales”, le procureur a ajouté qu’”ils vivaient dans un grand immeuble, dans des conditions misérables”. Trois des femmes ont également été inculpées et traduites en justice pour violences délibérées contre des mineurs et non-déclaration d’infractions. Le substitut du procureur a expliqué qu’il attendait une longue directive “au vu de la complexité des faits” qui justifiait la saisie du centre correctionnel d’Agen. “Les investigations sont toujours en cours”, a-t-il dit à propos de la brigade d’investigation de la gendarmerie d’Auch. L’homme est le père de 27 des 28 enfants qu’il a eus avec sa femme et ses trois compagnes, dont une seule était issue d’une précédente union. Trois sont maintenant adultes. Tous les mineurs ont été placés par les services sociaux.