Selon des témoignages obtenus par TVA Nouvelles, au moins quatre étudiants ont été victimes de ses agissements. Deux d’entre eux ont insisté pour signaler le cas, estimant qu’ils ne recevaient pas l’aide dont ils avaient besoin de leur école. “Il m’a soulevée puis m’a poussée contre le mur. “Il m’a embrassé, mais je lui ai dit de ne pas s’arrêter”, a déclaré un étudiant dont nous n’avons pas pu révéler l’identité. “Il m’a emmenée contre le mur et m’a touché les fesses. Je lui ai dit d’arrêter. “Je l’ai poussé fort et je suis parti parce que je ne veux pas avoir de tels problèmes”, a ajouté une autre jeune fille. “J’ai tout dit à la réalisatrice, mais elle m’a dit de ne rien dire ni de parler. Mais généralement, quand on vous vole, vous devez parler. Mais il m’a dit de ne rien faire. Le père d’un des adolescents a confirmé qu’il n’avait pas pu obtenir de réponses de l’école des Sources. “Je suis surpris, nous n’avons pas de réponse de l’école. Ils ne nous ont jamais contactés pour nous informer de la situation, de ce qui s’est passé (…) Je n’ai pas de réponse de l’école. “Je n’arrête pas d’appeler et ils ne répondent pas”, a-t-il déclaré. La direction de l’école serait muette sur l’état de l’auteur présumé, qui aurait été suspendu trois jours et ne se rendrait plus à l’établissement. Du côté du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, on précise qu’on ne peut pas commenter les dossiers des élèves. “Dans le type de situation auquel vous faites référence, nous agissons comme suit : l’auteur présumé est automatiquement expulsé de l’école pour une durée indéterminée et la décision de le réintégrer est basée sur les conditions émises par nos partenaires privilégiés.” La DPJ sera impliquée dans cette affaire.