Le 25 juin, Sarah-Émilie Hubert est décédée d’un choc anaphylactique après avoir souffert d’une allergie alimentaire. Un procès-verbal a été lancé il y a quelques jours sur le site de l’Assemblée nationale. Les parents demandent au gouvernement du Québec d’ouvrir des cliniques dans toutes les régions du Québec, surtout là où il y a un spécialiste. Lundi après-midi, plus de 600 personnes ont soutenu la sensibilisation de ces parents en deuil. Selon ses parents, une clinique de désensibilisation de la région de l’Outaouais aurait peut-être aidé la jeune fille. La clinique la plus proche, celle du CHU Sainte-Justine, à Montréal, n’est pas suffisamment accessible, car les traitements nécessitent une surveillance étroite. “L’idée de la désensibilisation clinique est essentiellement de réduire le choc et de réduire l’impact de la réaction. Donc ça peut faire la différence entre une réaction mortelle et une réaction allergique qu’on survivra”, a expliqué le père de l’adolescente, Stéphane Hubert. “Il ne faut pas s’attendre à avoir de tels drames, a-t-il ajouté. Nous préférerions de loin pouvoir faire notre deuil, mais nous le faisons pour Sarah-Émilie. Nous le faisons pour les autres. Nous avons besoin de réponses. Il faut agir. On parle de vraies vies.” Les parents disent avoir contacté les ministres du gouvernement du Québec, mais n’ont pas reçu de réponse. La députée libérale de Hull, Maryse Gaudreault, appuie la pétition. Il affirme avoir contacté les ministres chargés de la santé, Christian Dubé, mais aussi Lionel Carmant. La pétition sera complétée le 29 août et déposée lors de son retour à l’Assemblée nationale. – Avec Elizabeth Dubé