876450610001_6303119781001 C’est déjà par certains le surnom de « boucher de Butsa ». Le lieutenant-colonel russe Azatbek Omurbekov est rapporté par un site d’information ukrainien comme le soldat chargé des opérations dans la ville de Boutcha en mars. Reconnu comme le commandant de la 64e brigade d’infanterie motorisée de l’armée russe, cet homme de 40 ans est considéré par InformNapalm – un site géré par des militants ukrainiens pour les crimes de guerre – comme le chef des crimes de guerre au Bhoutan. “Tout ce qui apparaît dans les récits publiés dans la presse britannique, dont Foisc’est que son unité était là au moment des faits”, explique Ulysse Gosset, chroniqueur politique international de BFMTV. « Son unité possédait le village de Boutsa jusqu’au week-end dernier », a-t-il ajouté.
L’identification des militaires est une “priorité absolue” des Américains
Pour Ulysse Gosset, la présence de ses troupes dans cette ville où de multiples exactions ont eu lieu “lui donne une responsabilité”. « Est-ce pour tout ce qu’il a commandé ? A-t-il laissé faire ou l’a-t-il encouragé ? demande le journaliste. Selon nos confrères américains de CNN, les Etats-Unis estiment qu’ils peuvent “identifier les unités militaires russes” qui ont commis les atrocités à Butsa et que la localisation des personnes impliquées “est désormais une priorité absolue”. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères s’est exprimé sur BFMTV sur le bilan de “plus de 400” victimes dans la ville ukrainienne et a indiqué que les autorités s’attendaient “très certainement à dénombrer” plus de 1000″ civils tués à Butsa et ses environs. L’article original a été publié sur BFMTV.com