Dans ce rapport, présenté le 16 mars, la commission d’enquête du Sénat, lancée par le petit groupe à majorité communiste CRCE, a assuré que les contrats passés par l’État avec des cabinets de conseil comme McKinsey avaient “plus que doublé” entre 2018 et 2021, atteignant un record. élevé de plus d’1 milliard d’euros en 2021. McKinsey avait affirmé être en conformité avec les règles fiscales françaises, affirmant qu’une de ses filiales avait payé l’impôt sur les sociétés pendant six ans au cours desquels le Sénat l’a accusé d’optimisation fiscale.

“Lâchez le criminel”, a-t-il dit

L’enquête du PNF, qui a débuté après des “vérifications”, a été confiée au Service d’enquêtes financières (SEJF), explique Jean-François Bohnert dans ce communiqué qui ne mentionne pas le nom de McKinsey. En pleine campagne présidentielle, l’opposition politique au chef de l’Etat a réclamé à plusieurs reprises une enquête sur ce qu’elle considérait comme le favoritisme de la majorité de longue date en faveur de ce cabinet de conseil dont certains membres travaillaient pour la campagne présidentielle. Longtemps en 2017. “S’il y a des preuves de manipulation, laissez faire le criminel”, a répondu dimanche 27 mars le chef de l’Etat à ceux qui l’accusent de ces nombreux contrats. Alors le PNF l’a écouté. Le candidat à la présidentielle a notamment considéré que le non-paiement de l’impôt sur les sociétés par McKinsey s’explique par les règles fiscales applicables. Dimanche, le chef de file des députés LREM, Christoph Kastaner, a pour sa part dénoncé une “opération politique”. “On assume. L’Etat a toujours eu recours aux cabinets de conseil depuis le début des années 2000. Valérie Pécresse a mis en place la réforme de la loi sur les universités basées sur les cabinets de conseil. Droite comme gauche, dirigez les collectivités qui y recourent”, a-t-il ajouté. a déclaré le même jour le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt sur Radio J.