Alcoolique, le suspect a été placé en garde à vue en attendant d’être entendu sur les circonstances des faits. Une autopsie a été ordonnée pour déterminer la cause du décès de la femme, également ressortissante congolaise. Les deux filles du couple, âgées de 8 et 9 ans, étaient présentes dans l’appartement.

Les plaintes ont été classées sans suite

Selon les procureurs, le couple s’est marié en 2012 en République démocratique du Congo avant de s’installer en France. En 2013, la victime avait porté plainte pour violences conjugales, mais l’affaire avait été classée sans suite. Deux ans plus tard, un juge des enfants est arrêté suite aux violences du prévenu sur l’un des enfants de la victime. En 2016, ces derniers avaient de nouveau dénoncé de nouveaux actes de violence et un concordat criminel avait été ordonné, “incluant un cours de sensibilisation sur les violences conjugales”, a indiqué le parquet. La même année, le suspect avait porté plainte contre sa femme pour violences, mais la procédure avait été rejetée.

Il a été reconnu coupable de violence domestique en 2019

Trois ans plus tard, il a été condamné à un an et demi de prison, dont huit mois avec deux ans de prison avec sursis pour des faits de violence commis par sa femme et une arme à feu. Il lui a également été interdit de communiquer avec la victime. Suite à cette condamnation, il a été incarcéré au Pénitencier de Rennes-Vezin entre le 16 décembre 2019 et le 8 juillet 2020. Depuis lors, il est suivi par le service de probation et d’intégration dans le cadre d’une période d’essai qui devait s’achever le 8 juillet. “Les premières investigations ne font état d’aucune plainte de la victime ni de menottes suite à une intervention policière depuis la condamnation de 2019”, a ajouté le procureur de Rehn.