Le pic de la reprise épidémique est passé, selon Olivier Véran, à la deuxième dose de rappel ouverte aux personnes âgées de 60 ans et plus, à moins de 10 000 injections de Novavax à ce stade en France… Le Figaro fait ce bilan ce jeudi avril 7e pour les dernières informations sur la pandémie de Covid-19.

Pour le gouvernement, le pic de la reprise épidémique est passé

Le gouvernement a estimé jeudi que le pic de la reprise de la vague Covid-19 était désormais derrière nous, alors qu’il a ouvert la deuxième dose de rappel du vaccin aux personnes âgées de 60 ans et plus qui le souhaitent. “Nous avons passé le pic de reprise” de l’épidémie de Covid-19, a déclaré le ministre de la Santé Olivier Veran à la radio RTL. Lire aussi Où peut-on voyager ? Notre carte avec les pays ouverts et les restrictions pour les touristes français Entre 140 000 et 150 000 nouvelles infections sont enregistrées quotidiennement en moyenne. “Il est en baisse d’environ 5% depuis cinq jours maintenant. “Il faut que ça se confirme dans la durée, en tout cas on n’assiste pas au raz de marée des 500.000 cas qu’on a vu il y a quelques semaines”, a ajouté Olivier Véran. Les infections ont en effet cessé de croître, selon les données des autorités sanitaires. Ainsi, avec 161.950 cas positifs enregistrés en 24 heures par la Santé publique française mercredi, la moyenne des sept derniers jours s’élève à près de 135.000 cas, après vendredi dernier elle dépassait les 140.000.

La deuxième dose de rappel est ouverte aux personnes âgées de 60 ans et plus, a déclaré Véran

Le deuxième rappel du vaccin Covid-19 sera ouvert aux personnes âgées de 60 ans et plus dont la dernière injection date de plus de six mois, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. “Nous pourrons ouvrir cette 2e dose de rappel pour les Français âgés de 60 ans et plus, s’il s’est écoulé six mois depuis leur dernière injection de rappel”, a déclaré le ministre à la radio RTL. Jusqu’à présent, cette dose était destinée aux personnes âgées de 80 ans et plus, une annonce faite par le Premier ministre Jean Castex mi-mars en vue de la reprise de la pandémie. Lire aussi Covid : l’action du groupe pharmaceutique chinois Kintor s’envole après la promesse de traitement “On sait qu’une injection de rappel, quand on a 60 ans ou plus, réduit de 80% les risques d’hospitalisation, de réanimation et de décès. Même si ce risque est plus faible aujourd’hui qu’il ne l’était avec les variantes précédentes et lorsqu’il n’y avait pas de couverture vaccinale, il existe un risque résiduel. On peut le réduire par quatre, donc on le recommande”, a déclaré Olivier Véran, sur la base d’une recommandation de la Haute autorité de santé. Cette mesure, qui n’est donc pas obligatoire, concerne 500.000 Français de 60 ans et plus âgés de six mois ou plus depuis leur dernière injection, a précisé Olivier Véran. Nous savons que nos hôpitaux ont besoin de respirer. VOIR AUSSI – Covid-19 : Olivier Véran annonce l’ouverture de la deuxième dose commémorative “pour les Français de 60 ans et plus”

L’augmentation des tests se poursuit mais à un rythme plus lent

Le nombre de tests préventifs au Covid-19 a augmenté pour la quatrième semaine consécutive, mais “à un rythme plus lent”, selon des données publiées jeudi par le ministère de la Santé, qui estime que “nous avons passé le pic de reprise” de la ” épidémie”. . Entre le 28 mars et le 3 avril, plus de 4 millions de tests antigéniques et de PCR ont été effectués, contre plus de 3,8 la semaine dernière, a indiqué le département des statistiques de Drees dans un communiqué de presse. En conséquence, la demande continue de croître, mais à un rythme beaucoup plus lent que ces dernières semaines. Lire aussi Covid : la hausse des tests se poursuit mais à un rythme moins soutenu

Le Covid-19 augmente le risque de caillots sanguins jusqu’à 6 mois après l’infection, selon une étude

Le Covid-19 augmente le risque de développer des caillots sanguins graves jusqu’à six mois après l’infection, selon une étude publiée jeudi dans le British Medical Journal (BMJ). Cette étude suédoise révèle un risque accru de thrombose veineuse profonde (caillot sanguin dans la jambe) jusqu’à trois mois après l’infection au Covid-19, d’embolie pulmonaire (caillot sanguin dans les poumons) jusqu’à six mois plus tard et d’épisode hémorragique. jusqu’à deux mois plus tard. Ce risque est plus élevé chez les patients présentant des comorbidités et chez les patients atteints de Covid-19 sévère. Elle a été plus intense lors de la première vague de la pandémie par rapport aux deuxième et troisième vagues, souligne également l’étude. Nous savions déjà que le Covid-19 augmentait le risque de caillots sanguins graves (connus sous le nom de thrombose veineuse), mais nous avions moins d’informations sur la durée de ce risque et sur la façon dont il variait au cours des différentes épidémies. VOIR AUSSI – Covid-19 : des Allemands vaccinés 87 fois pour revendre des certificats antivax

Novavax : moins de 10 000 injections à ce stade en France

Le vaccin Covid-19 de Novavax, qui est présenté comme une alternative à ceux qui craignent les vaccins à ARN messager, a été utilisé pour moins de 10 000 injections jusqu’à présent, avec “des résultats légèrement inférieurs aux attentes”, a déclaré jeudi le ministère de la Santé. Les responsables de la santé espéraient que ce vaccin du laboratoire américain, le cinquième disponible en France, persuaderait les personnes réticentes à se faire vacciner avec les vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna, basés sur une technologie inédite. “Les résultats sont légèrement inférieurs aux attentes : 9.700 injections ont été enregistrées avec ce vaccin”, a indiqué le ministère lors d’une conférence de presse sur la campagne de vaccination en France. Les premières injections ont été faites début mars. Il s’agit “essentiellement de premiers versements : 6195”, selon la même source. Quant au manque d’appétence pour ce vaccin en France, le ministère note qu’il “est arrivé un peu tard” et qu’”il ne peut être utilisé qu’en primo-vaccination, ce n’est pas possible en souvenir”. “Les résultats sont un peu inférieurs à ce que nous attendions, mais l’histoire n’est pas terminée. Il est possible que les recommandations scientifiques évoluent et conduisent à son utilisation comme aide-mémoire, chose qui pourrait lui donner un petit coup de pouce”, a ajouté la même source. Lire aussi Vaccins : comment BioNTech et Moderna préparent l’après-Covid

Vaccins : la France tente de “minimiser la perte” de doses

La France tente de “minimiser les pertes” de ses doses de vaccins, a indiqué jeudi le ministère de la Santé, alors que 218.000 doses de la réserve nationale ont dû être jetées d’ici là car périmées. Le stock stratégique national est constitué de 50 millions de doses de vaccin à ARN messager (Pfizer et Moderna), “notre sécurité en cas de rechute de l’épidémie, si la vaccination est nécessaire très rapidement et très intensément”, a indiqué le ministère lors d’une conférence de presse. informations sur la campagne de vaccination. Lorsque les versements disponibles « dépassent les besoins nationaux, ils sont dirigés vers des dons internationaux ». “Malgré tous nos efforts”, à ce jour “218.000 doses d’AstraZeneca de la réserve nationale ont été perdues, non données à temps et sont périmées”, a ajouté le ministère de la Santé. Ce nombre « est à comparer aux 140 millions de doses injectées au niveau national et aux 80 millions de doses supplémentaires destinées aux dons », précise la même source. “A ce jour, dans le stock national, aucune dose de Pfizer ou de Moderna n’a été perdue, qui trouvent toujours un pays destinataire ou ont été utilisées dans la campagne nationale”, selon le ministère. Lire aussi Covid : Moderna va demander l’homologation de son vaccin pour les enfants de six mois à six ans

Echec cuisant pour la chancelière allemande dans la vaccination obligatoire

Déception pour Olaf Soltz : La chancelière allemande, qui avait déjà été critiquée pour son manque de charisme, a échoué jeudi à faire passer un programme de vaccination obligatoire contre le Covid-19, qui a pourtant été largement évacué. Un projet de loi à cet effet, promettant le successeur d’Angela Merkel, a recueilli 296 voix favorables, mais a été rejeté par 378 membres du Bundestag. Neuf membres de la chambre basse du parlement allemand se sont abstenus. Le ministre de la Santé Karl Lauterbach …