Cet élu EELV de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) est membre du collectif Ibiza, fondé par des élus de gauche suite à l’affaire des vacances de Jean-Michel Blanquer aux Baléares. Au même moment, un autre militant du collectif, qui s’était fait passer pour un journaliste du média russe RT afin de pouvoir s’exprimer devant le candidat RN, a lancé : “Une question de Vladimir Poutine. Pourquoi faites-vous cela ?” Tu lui manques.” Un fauteur de trouble s’est éloigné de la conférence de presse de Marin Le Pen. Big bang, un homme distribuant des tracts. pic.twitter.com/dD7ctAXDWX — Augustin Lefebvre (@AugustinLef) 13 avril 2022 Un tract en forme de fausse lettre d’amour du dirigeant russe au candidat de la Coalition nationale a été distribué par un militant du collectif qui était présent sur les lieux, a également rapporté un journaliste ayant assisté à la conférence de presse. “Après tout ce que j’ai fait pour toi, tu ne peux pas mettre fin à notre relation. En 2017, quand toutes les banques t’ont tourné le dos, j’ai fermé les yeux sur 9 millions d’euros.” Des militants ont évacué manu militari du service d’ordre du candidat RN. Plus tôt, dans la même conférence de presse, Marin Le Pen s’était défendue pour ses relations avec Vladimir Poutine, affirmant qu’”elle n’a jamais défendu uniquement les intérêts de la France”. Elle a été accueillie par Vladimir Poutine lors de la campagne présidentielle de 2017. Il a également appelé à une “approche stratégique entre l’Otan et la Russie”, “dès que la guerre russo-ukrainienne sera terminée et qu’un traité de paix sera conclu”, une position qui contredit la position française actuelle. Le candidat ne veut ni “soumission à Moscou” ni “contrôle dans l’administration [américaine] “Biden”, a-t-il déclaré, notamment en Asie et en Océanie. Il a également rappelé qu’il souhaitait “quitter l’administration intégrée de l’Otan” pour retrouver une France “indépendante”. Marin Le Pen a également appelé à une augmentation du nombre de membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, qui compte désormais 15 membres, dont cinq membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Il a notamment évoqué l’Inde, mais aussi “un représentant de l’Afrique, voire de l’Amérique du Sud”. Sur d’autres sujets de politique internationale, elle a promis qu’”elle n’abandonnera pas l’accord de Paris” sur le climat, mais a souligné que la crise climatique “n’est pas la priorité” de sa politique étrangère. Il a dit vouloir mettre fin à “toute coopération avec Berlin” dans le domaine de la défense.