Pompier blessé
Puis la police et les pompiers décident de retourner au centre de secours en attendant que le calme revienne. Vers 01h45, les pompiers sont revenus sur les lieux pour éteindre l’incendie du centre communautaire à l’aide de deux lances. Ils constatent que le bâtiment avait été vandalisé avant leur arrivée. Le syndicat de police Unité SGP dénonce « la volonté de « faire flic ». Le Déodic David / Sud-Ouest Un pompier a été légèrement blessé lors de l’opération de nettoyage et a été transporté dans un hôpital de Pau. Il y aurait aussi un blessé parmi les habitants du quartier, le père, dans des conditions qui restent à vérifier. Aucune plainte n’a été déposée jusqu’à présent. L’un de ses fils aurait été détenu pour outrage à la suite de ces événements.
“Vigilance particulière” les nuits à venir
L’unité de police Unité SGP, dans un communiqué de son secrétaire départemental, Christophe Labarthe, a dénoncé un “véritable guet-apens” et exigé une “réponse ferme”. Selon le syndicat, ces incidents “font suite à l’arrestation d’une personne du quartier”. Lundi 11 avril, un mineur a en effet été interpellé pour conduite de voiture car il refusait d’obtempérer. Il a été retrouvé mardi en fin d’après-midi, il aurait réussi à échapper à la police puis il se serait rendu, accompagné de sa mère. Il a été placé en garde à vue. Interrogée à ce sujet, la procureure de Pau Cécile Gensac assure qu’il est trop tôt pour lier les deux événements. “C’est une extrapolation”, conclut-il. “Je m’ennuie, j’aimerais que mon quartier soit beau, c’est pas beau à voir là-bas” Le préfet Eric Spitz, dans un communiqué transmis mercredi matin, “condamne fermement ces violences”. Il a annoncé que la police resterait mobilisée et que l’Etat “porterait une attention particulière à la zone d’Ousse-des-Bois dans les nuits à venir”.
“Ils viennent nous défier”
Dans le quartier, les habitants sont mécontents. “Nous avons perdu une crèche, le service de protection maternelle et infantile”, déplore Youssef Chiheb de l’association Deuxieme Souffle. Il ne comprend pas le comportement des jeunes. “C’est un acte gratuit. “À côté du centre communautaire, Mustafa du restaurant Le Diamant souffre : ‘Je m’ennuie, j’aimerais que mon quartier soit beau, là, ce n’est pas beau à voir.’