• À lire aussi : COVID-19 : le Québec compte plus de 2 000 hospitalisations • Lire aussi : COVID-19 : le nombre d’hospitalisations va continuer d’augmenter • Lire aussi : Sixième vague COVID-19 : pas de gros signe de licence Mercredi, un quart des personnes âgées de 60 ans et plus avaient reçu leur quatrième dose de COVID-19 ou avaient pris rendez-vous pour le faire. Parmi les personnes âgées de 60-69 ans, qui y ont droit à partir de lundi, le pourcentage est tombé à 17%, selon les données du ministère de la Santé. “C’est une excellente nouvelle que ces gens viennent nous voir pour ces doses”, a déclaré le directeur de la vaccination, Daniel Paré, lors d’une conférence de presse mercredi. Pourtant, on est loin d’être enthousiasmé par la première dose, alors que les flacons ont été remplis des semaines plus tôt et que les autoportraits des nouveaux vaccinés inondent internet. “Avoir des rappels répétitifs joue un rôle dans la motivation, il y a une sorte de fatigue vaccinale qui se produit”, diagnostique Ève Dubé, anthropologue de la santé aux Instituts nationaux de santé publique du Québec. “J’avais peut-être moins envie de prendre cette dose, mais je me suis dit”, a avoué Danielle Legendre, 79 ans, désormais quadruple vaccinée. Mais ça vaudrait la peine s’il me permettait d’éviter le pire. » Absence de consentement D’autres, comme Louise, sont restées hésitantes faute de consensus scientifique clair sur le calendrier vaccinal recommandé. “Ici on dit [que l’on peut recevoir la 4e dose] « Au bout de 3 mois, aux Etats-Unis, au bout de 4 mois, en France, au bout de 6 mois… On est obligé de raisonner tout seuls », a déploré le sexagénaire rencontré mardi. A tout juste 60 ans, Bryan Martin ne voyait aucune raison de s’en priver. “C’était si facile. “J’aurais pu venir n’importe quand aujourd’hui, en prenant mon rendez-vous la veille”, dit-il. Au Québec, un triple vacciné sur quatre n’est pas convaincu de vouloir une quatrième dose, selon un sondage de l’Institut national de santé publique du Québec. Au cas où En tout cas, Ève Dubé rappelle que l’âge et la perception du risque demeurent des facteurs décisifs dans la décision de vaccination. Pour preuve, 87 % des Québécois de 60 ans et plus ont reçu leur troisième dose. “Mais à chaque dose supplémentaire, ça diminue un peu. “On peut encore perdre quelques points de pourcentage”, estime le chercheur.
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