Le champagne n’a pas été coupé à la Maison de la Chimie le soir du premier tour de l’élection présidentielle. Dans cette grande salle du 7e arrondissement de Paris, où Valérie Pécresse réunissait ses partisans le soir de l’élection, les visages se sont assombris pendant des heures. Non pas que les élus et les militants présents s’attendaient à une nouvelle victoire après la difficile campagne de leur candidat, mais au moins croyaient-ils avec optimisme qu’il serait capable de sauver le mobilier et l’honneur d’un parti « opérationnel » au pouvoir. Lire aussiPrésidentielle 2022 : les illusions perdues de Valérie Pécresse Cela ne s’est pas produit. Tout s’est terminé brutalement avec le coup écrasant de 4,78%, le score miniature que le candidat a finalement obtenu de la droite et du centre. Une claque historique. La pire défaite de la droite républicaine sous la Vème République, qui a immédiatement plongé les républicains dans la crise et plongé le président d’Ile-de-France dans une situation financière critique, sans pouvoir rembourser ses dépenses de campagne, dont 5000000
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