par Anna Carreau à l’Estadio de la Cerámica mercredi 6 avril Edité par mercredi 6 avril à 23:33		

Villarreal 1-0 Bayern Munich

But : Danjuma (8e) pour Yellow Submarine Les Bavarois reviennent bredouille d’un déplacement qui s’est avéré plus compliqué que prévu à Valence. Après avoir fait valser la Vieille Dame en 8e de finale, les hommes d’Unai Emery ont pris un excellent départ, faisant preuve une nouvelle fois d’un grand réalisme, grâce à un tir “au bout”, un but, offrant une belle victoire 1-0 face aux très bons bavarois. ogres ce mercredi après-midi. De quoi repartir d’un Estadio de la Cerámica extrêmement bouillant et bourré de confitures rêvant d’une éventuelle demi-finale de Ligue des Champions, quinze ans plus tard.

Lo Celshow

En première période, les Bavarois n’ont guère vu le jour, si ce n’est l’imposant maillot jaune de leur adversaire du soir, constamment présent en seconde balle. La première occasion sera tout de même pour les Allemands, et quelqu’un de Benjamin Pavard qui a tenté son classique au long poteau (6e). Cela avait du sens sans l’opportunisme d’Arnaut Danjuma, qui avait déclaré à la presse ce matin-là qu’il était “L’un des meilleurs extrémistes du monde” . Le Néerlandais vient de terminer une belle action collective, coupant le tir de Dani Parejo pour marquer son sixième but en neuf matches de Ligue des champions cette saison. (1-0, 8e). Gerard Moreno est tout proche de doubler la mise à peine deux minutes plus tard, mais il est rattrapé par la patrouille bavaroise (10e). Robert Lewandowski a toutes les peines du monde à se débarrasser d’un Raul Albiol qui ne quitte plus un pied, il doit donc s’exiler côté droit pour échapper à la vigilance de la charnière centrale espagnole, en vain (19e). C’est ce même patron de la défense qui viendra stopper proprement Serge Gnabri dans la surface (21e). Deux appels de commande gratuits surpassant Giovani Lo Celso qui joue à deux sur son aile droite, troquant de bonnes passes (28e, 29e) et un petit pont pour saluer le retour d’Alphonso Davies (31e). Et comme la chance sourit aux aventuriers, Francis Coquelin a lui aussi décidé de venir enregistrer un pion chanceux (ou malin ?) envoyant un ballon qui ressemble à une croix et finit dans le filet adverse d’un Manuel Neuer qui n’est pas dans son assiette ( 41ème). Heureusement pour les Bavarois, le milieu de terrain français est hors-jeu pour les cheveux.

Rulli tourne n’a pas tourné

Au retour des vestiaires, Serge Gnabri assène un coup en frôlant la barre transversale (50e). Mais pas de quoi inverser la tendance, puisque deux minutes plus tard, Gerard Moreno trouve effectivement les montants (52e). Geronimo Rowley a un peu plus de chance, et évite le nul grâce à la mésentente entre Gnabri et Lewandowski (58e). Le gardien argentin relance, et Alfonso Pedraza est tout proche du but avec son premier ballon dans la foulée (59e). Le gag goal de la soirée aurait pu être marqué par Gerard Moreno, qui a coupé un coup mal relevé par Manuel Neuer, très avancé, et a envoyé un lob du milieu de terrain qui est tombé à un mètre du but, au chagrin de 23.500. spectateurs tous debout, les mains sur la tête (63e). Il est temps de se rasseoir et Kingsley Coman a une double chance, mais Rulli réussit à nouveau (69e). Dans un petit nuage, le gardien argentin enchaîne les arrêts face à Leroy Sane (79e, 82e) et les longs ballons devant pour trouver Danjuma et Moreno (73e, 88e). Une conclusion à laquelle parvient Unai Emery, qui enferme au fur et à mesure, tout en garantissant l’avantage durement gagné. Le plus dur arrive : nous devons jouer ce concert à Munich dans six jours. Villarreal (4-3-3) : Rulli – Foyth (Aurier, 81e), Albiol, Torres, Estupiñan – Capoue, Parejo, Coquelin (Pedraza, 58e) – Lo Celso, Moreno, Danjuma (Chukwueze, 81e). Entraîneur: Unaï Emery. Bayern Munich (4-2-3-1) : Neuer – Pavard (Süle, 71e), Upamecano, Hernández, Davies – Kimmich, Musiala – Coman, Müller (Goretzka, 62e), Gnabry (Sané, 62e) – Lewandowski. Entraîneur: Julien Nagelsman.