L’enquête, qui a débuté dimanche soir, “visait les dirigeants de graves atteintes aux biens publics et privés lors de manifestations sur la voie publique”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de Rehn, ajoutant que la peine était de cinq ans et 75.000 euros d’amende. Selon le procureur, “divers dégâts ont eu lieu dans la nuit” dans le centre de la métropole britannique.
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A Rennes, Jean-Luc Melanson est arrivé premier avec 36,31%, devant Emanuel Macron (29,47%) et Marin Le Pen avec 7,29%, loin de son classement national. Immédiatement après l’annonce des résultats, environ 500 personnes, majoritairement des jeunes, certains portaient des cagoules, dressaient des barrages routiers, déformaient des devantures de banques, brisaient des vitrines de magasins ou des abribus ou posaient des autocollants sur de nombreux murs, a constaté un journaliste de l’AFP.
Slogans anticapitalistes
Parmi les étiquettes qu’ils ont écrites figuraient “Jeunesse baise le fascisme national, la dynastie fasciste Lepen”, “Brûlez la droite”, “Guerre sociale”. Les manifestants ont également scandé des slogans contre le capitalisme et l’extrême droite.
Affrontements à Rennes après l’annonce des résultats https://t.co/REj3jwsU6x
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Youri (nom changé à sa demande), l’un des manifestants de 21 ans, a déclaré à un journaliste de l’AFP :
« En cinq ans, Macron a tout cassé et là on remet ça au second tour. On est énervés et on n’a que ça à exprimer : tirer et casser. »
Roxane, une manifestante de 21 ans, a expliqué :
“Nous avons besoin de mesures qui répondent à ce que le peuple veut, et pas seulement d’un ordre supérieur qui impose sans arguments… en veut plus. »
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La maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, a réagi à ces violences sur son compte Twitter :
“Je condamne fermement les dégâts qui ont eu lieu cet après-midi dans le centre-ville de Rennes. La démocratie n’est pas et ne sera jamais violence ou vandalisme. »
Le Monde et l’AFP