Surexposition aux patients symptomatiques
Les 25 910 participants ont répondu à deux questionnaires lors de la première vague de l’épidémie. Réalisés entre mai et novembre 2020, des tests sérologiques ont permis de distinguer – en présence ou non d’anticorps – ceux exposés au Covid-19 et ceux non. Un troisième questionnaire a ensuite été proposé entre décembre 2020 et février 2021. Ce dernier portait notamment sur la persistance de symptômes tels que l’essoufflement (difficulté à respirer), la faiblesse (fatigue), les douleurs articulaires et musculaires, les troubles cognitifs, l’indigestion, l’anomalie/indigestion (perte de l’odorat et du goût)”. Mais aussi “les troubles de la concentration et de l’attention et les douleurs thoraciques”. La perte du goût ou de l’odorat, les difficultés respiratoires et la fatigue sont les plus persistantes. “Ces symptômes sont particulièrement fréquents chez les patients qui présentaient des symptômes typiques de Covid au moment de l’infection”, ont déclaré les chercheurs.
Pour mieux prévenir les phases aiguës
Ces résultats sont précieux pour la prévention. Fournir du matériel “pour développer des stratégies de gestion plus efficaces. “La promotion de traitements et d’approches préventifs, tels que la vaccination, qui réduisent les symptômes dans la phase aiguë de la maladie pourraient également avoir un effet bénéfique sur les conditions post-Covid”, ont déclaré les scientifiques.
- Inserm, de l’Université Paris-Saclay et de l’Université de la Sorbonne à l’Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique, en collaboration avec l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes